CATARÌ (Marzo) |
Air de 4 strophes de septénaires en rimes alternées, qui n’est publié qu’en 1898 dans Ariette e sunette. Pietro Ghibellini a écrit justement que « le paysage s’intériorise progressivement jusqu’à devenir pur paysage de l’âme ». Le mois de mars devient peu à peu la réalité de Catherine, tandis que l’amant n’est qu’un petit oiseau qui a froid. C’est un petit joyau lyrique, dans une langue napolitaine très pure avec un « stracquare » dans le sens rare de « spiovere » = cesser de pleuvoir, jamais donné dans aucun dictionnaire napolitain-italien. https://www.italie-infos.fr/poesie-en-musique/chap34/chap34.htm |
Marzo: nu poco chiove e n’atu ppoco stracqua… Torna a chiovere, schiove… ride ‘o sole cu ll’acqua.
N’auciello freddigliuso,
Catarí’, che vuó’ cchiù? |
Mars :
il pleut un peu puis ça s’arrête un peu… Il recommence à pleuvoir, et à ne plus pleuvoir… Le soleil rit avec l’eau
Tantôt
un ciel bleu
Un oiseau qui a froid
Catherine,
que veux-tu d’autre ? |