N.B. : Si belle que soit cette sentence de Montaigne, il faut savoir qu'il en a puisé la source chez Sénèque (4 av. J.-C. – 65 ap. J.-C.) qui lui-même, de son propre aveu, la tenait d'un auteur inconnu :

« Belle réponse que fit quelqu'un (on n'est pas sûr de l'auteur) à qui l'on se plaignait du zèle qu'il déployait pour acquérir un savoir destiné à une petite élite : "Ça me suffit, dit-il, même peu, même un seul, même aucun." »
Sénèque
Lettres à Lucilius (Lettre VII)